Chez toi, au chaud, pas le choix. Tu veux écouter du bon son, normal. Les Confisounds de Sparse, c’est la bande originale de ton confinement. Des playlists de musique qualitative. Tous les 2 jours, 10 titres «soleil» pour un contributeur de Sparse.
« Be quiet and confine (far away) » by Ladislas René
54-46 (That’s My Number) de Toots and the Maytals. Quand Toots est au trou pour possession de marie-jeanne, il écrit 54-46 (That’s My Number). Toi, ce sera quoi ton ché-d’œuvre de mise à l’ombre ?
24000 Baci d’Adriano Celentano. Le confinement, c’est le ghetto de la bise. En Italie, comme en BFC, quand tout ça sera bien tassé, des baci, on s’en fera 24 000.
Make It Wit Chu de Queens Of The Stone Age. Télétravailler, c’est aussi pouvoir claquer ce morceau et faire du sexe entre deux conf-calls. Pour les célibs, il reste les pages « maillot de bain » de La Redoute.
Perhaps, Perhaps, Perhaps par Cake. Quitte à se mettre aux danses de salon pour passer le temps, autant poser Perhaps et tracer un tango de standing.
Take my pain away de Moullinex… Solitude ! silence ! oh ! le désert me tente… Pour éviter de virer « ouin ouin » comme Victor Hugo, envoyez chier la douleur avec Moullinex. C’est chaloupant comme de l’italo-disco, mais c’est portugais.
I Can’t Turn You Loose d’Otis Redding. Un coup de déprime ? Bim, tu lances la tune la plus patator du monde.
You’re not alone d’Olive… Une petite track solidaro-revival pour nos seniors nés sous Giscard (et comme vous l’aurez oubliée, on pourra la ressortir pour le plan canicule de cet été).
Hanging on the telephone par Blondie. C’est pas parce qu’on va passer des semaines Pendu au téléphone pour prendre des news de nos proches, qu’on allait vous claquer Ça, c’est vraiment toi.
L’amour est un oiseau rebelle de Bizet. Depuis Trainspotting, on sait que pour un confinement réussi, il faut une pièce dont on ne pourra pas sortir, de la musique douce – L’amour est un oiseau rebelle –, de la soupe de tomate (10 boîtes), soupe de champignon (8 boîtes, à consommer froide), de la glace à la vanille (un grand pot), une bouteille de magnésie hydratée, paracétamol, bain de bouche, vitamines, eau minérale, sodas, revues porno. Un matelas, un seau pour l’urine, un pour la merde et un pour le vomi. Une télé et un tube de valium… Voilà, 2 rien.
I’m coming out de Diana Ross. Tu l’auras lu ici, pour la première fois : ce sera l’hymne officheul de la sortie de confinement.