« Guillermo Qui ? » « Mais si, tu sais, le mec de la Bande Originale sur France Inter » « Ah, le grand là ? Qui est aussi sur Canal + ? » Voilààà… Et bien à l’occasion de son passage au Kursaal de Besançon en décembre dernier on a eu envie de lui poser quelques questions.
Dans son one-man-show « Guillermo Guiz a bon fond », Guy, de son vrai nom, nous raconte ses errances de jeune trentenaire un peu paumé : sexe, loose, alcool… tout y passe et le résultat est plutôt très drôle. On vous conseille vivement d’aller le découvrir sur scène le 25 avril prochain au Théâtre des Feuillants à Dijon !
Pour commencer, peux-tu nous expliquer comment on passe de Guy André Daniel Michel Verstraete à Guillermo Guiz ?
On ne s’assume pas… (la plus grande difficulté que j’ai eu dans ma jeunesse, c’est avant tout de m’appeler Guy, je tiens à la signaler !) Du coup on essaye d’avoir l’air un peu plus exotique !
Pour situer à peu près ton humour est-ce que l’on pourrait dire que tu es le cousin belge de Louis C.K ?
Un cousin qui serait encore à la petite table dans les réveillons, celle où on mange le poulet avec de la compote. Mais un cousin quand même…
Tu as passé ta jeunesse à Anderlecht (seule commune au monde où il y a une statue de Jean-Claude Van Damme)… Il est sympa, en vrai, Claudy Faucan ?
Il est formidable ! J’en ai connu des tonnes des mecs comme lui, dans les buvettes des stades de foot. C’est quand même l’homme qui explique le mieux du monde la recette de la fricadelle. Ça manque d’ailleurs en France, la fricadelle…
Tu as été footballeur pro, directeur artistique de boîtes de nuit, journaliste… Un parcours plutôt atypique. Qu’est ce qui t’a mené vers le Stand-up à 30 ans passé ?
L’envie de changer de vie, de faire un truc un peu différent. Je me suis lancé comme ça, sans savoir où ça me mènerait, en me disant que si j’avais envie d’avoir une vie un peu hors norme, personne ne le ferait à ma place. Mais j’aurais tout aussi bien pu essayer de devenir DJ, joueur de poker ou encore charmeur de serpents.
Il semble que tu ai une passion assumée pour l’ivresse, on va donc passer à la question qui fâche : plutôt Jura ou Bourgogne ?
Je vais dire Bourgogne, parce que j’aime d’amour le vin blanc bourguignon. Du Jura, je connais que le film, avec le parc et les dinosaures.
Consanguinité, alcoolisme, bouffe grasse, accent prononcé… savais-tu que le Haut-Doubs pouvait être une terre d’adoption le jour ou tu te fais extrader de la Belgique ?
Pour la consanguinité, on t’a mal renseignée, nous c’est pas notre truc ! L’alcoolisme en revanche, je plaide coupable. Et je pense qu’on peut complètement imaginer une grande famille entre les peuples peu sophistiqués comme les nôtres.
Deuxième saison du Roi de la Vanne sur Canal +, une chronique hebdo sur France Inter, un détour par le Bataclan en cette fin d’année avec ton spectacle… on te souhaite quoi pour 2019 ?
La santé, des vacances rigolotes et des amis fidèles. Ce que je te souhaite aussi d’ailleurs !
- Delphine Fresard
Crédits photo : Philippe Mazzoni / Olympia Production