Fenêtres sur courts, le festival de courts métrages organisé par Plan 9, se déroulera du 7 au 14 novembre à Dijon. Pendant une semaine, pas moins de 100 courts métrages seront diffusés, principalement à l’Eldorado, mais aussi à l’Auditorium, à la Péniche Cancale et au Théâtre des Feuillants. Il faut y aller. Voici les temps forts.

Pour cette 20ème édition (bon anniv !), Fenêtres sur courts continue de nous donner un mélange de genres cinématographiques. On aura droit à du film d’animation, du film social, du film de zombie, du film ricanant… C’est pour tout le monde, les fanas du 7ème art, ou les profanes, ceux qui foutent jamais les pieds dans une salle de cinoche.

Ouverture à l’audito

On attaque dès ce samedi avec la grande soirée « Humour et comédie », c’est à l’Auditorium. Plus de deux heures de courts métrages francophones avec un entracte musical orchestré par le groupe Oli & Sam. C’est tout public, tu peux y aller avec ta gonzesse/ton gars ou ta maman, c’est bon enfant.

Nuit de l’animation à l’Eldo

Mention spéciale pour la « Nuit de l’animation ». C’est jeudi 12 novembre à l’Eldorado. De 20h jusqu’à 2h du matin, des courts métrages complètement barrés, poétiques ou encore philosophiques vont être programmés. L’animation est un genre qui regroupe plein de styles graphiques différents, qu’on a rarement l’habitude de voir au cinéma. Sacha Feiner, par exemple, a réalisé un film chez lui à partir de maquettes, un court métrage qui met en scène les traumatismes liés à l’enfance, et qui a pour titre Dernière porte au sud. Dans un autre genre, plus dans le style dessin animé classique, Ely Dagher est aussi dans la sélection avec son film primé à Cannes, Waves’ 98, un court métrage libanais social et surréaliste. Dans la prog’ il y a aussi un court canadien, allemand, et libanais, un film de « sexe pour blasés » : Sexy Laundry.

Sang qui gicle toujours à l’Eldo

Vendredi 13, ça tombe à pic, c’est la soirée Zombie Zomba. Alors là c’est le moment épouvante et gore du festival. Les projections se déroulent à l’Eldorado : huit films au programme, dont un certain Bad Guy #2 . C’est du spectacle à l’Américaine, une histoire de gangsters avec pas mal de sang qui gicle.

Ciné-concert aux Feuillants

Le festival Fenêtres sur courts est une compétition, mais aussi un événement culturel qui propose du spectacle audiovisuel aux Dijonnais. Cette année, le festival présente une p’tite nouveauté, un ciné-concert au Théâtre des Feuillants, samedi 14 novembre. Le principe est de mêler performance visuelle et sonore, en diffusant cinq courts métrages autour d’une création musicale signée Anthony Bellevrat, Benoit Kalka et Jimmy Chevalier.

Bref, Fenêtres sur courts va te permettre de voir un maximum de films en très peu de temps. Un bon moyen de te faire une petite culture cinéma.

– Aurélien Moulinet
Photo : « Papa dans maman » de Fabrice Bracq, France, 2014, sélectionné pour la soirée « humour et comédie »

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